Montségur :)

 

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Montségur, village du sud de la France, commune du département de l'Ariège, arrondissement de Foix, en région Midi-Pyrénées, situé au pied d'un rocher qui culmine à 1 216 m. Ce haut lieu du catharisme Languedocien au XIII° siècle est un site touristique.

Le château fut édifié à 1207 mètre d’altitude sur la plus haute partie d’un éperon rocheux appelé « Pog ».

Les ruines du château dominent le « pog » (rocher) de Montségur. Dans le village, un musée archéologique présente les fouilles réalisées sur le « pog », des informations sur le catharisme et du mobilier du XIIIe siècle.

 

 

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LE CATHARISME :

 

Religion dualiste venue d’Asie Mineure au X° siècle et particulièrement bien accueillie par le peuple occitan.

En effet, alors qu’à cette époque l’église étale sa richesse et que bien des prêtres mènent une vie dissolue, les Cathares, pauvres parmi les pauvres, mènent une vie s’ascète et deviennent vite un réel danger pour l’église et le royaume. Aussi, le Pape avec l’appui du Roi de France prêche en 1209 une croisade contre les hérétiques qui va durer pratiquement un demi-siècle.

 

 

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LE CHÂTEAU :

 

La « Montagne sacrée du Catharisme attire chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Le château de Montségur, dégage une atmosphère de profond mystère. Culminant à mètres d'altitude, il attend le visiteur, qui devra quand même prévoir une petite demi-heure pour l'atteindre en empruntant un sentier assez raide.

 

Le château, édifié sur la plus haute partie de l'éperon rocheux, domine le village actuel. La situation privilégiée de cette montagne attira diverses civilisations qui l'occupèrent de la préhistoire au XVII° siècle.

 

Les cathares firent de ce sommet de 1 207 mètres leur refuge, à mesure que se développait l'offensive des croisés et de l'Eglise catholique. L'âme de la résistance fut Guilhabert de Castres, qui avait discuté au colloque de Montréal. Réfugié à Montségur, il sut se tourner vers la noblesse catalane pour chercher des secours. En 1221, à Mirepoix, il rencontra deux grands seigneurs féodaux des Pyrénées à cette fin.

Après la soumission du comte de Toulouse en 1229, un groupe important autour de Guilhabert de Castres supplia Raimond de Péreille, qui avait fortifié le site, de les accueillir dans sa citadelle de Montségur où l'Eglise des hérétiques aurait désormais « son siège et sa tête ». L'armée royale voulut venger l'attentat contre l'Inquisition à Avignonet. Montségur était la clef de la résistance au roi et à l'Eglise : la place devait être prise. La garnison devait comporter quelque trois cent quarante personnes autour de Pierre-Roger de Mirepoix et de Raimond de Péreille. Il est difficile d'imaginer l'état ancien du château qui a été sans doute remanié.

En tout cas, Montségur était une place difficile à ravitailler. Le siège débuta au printemps 1243. En raison du site, il fut impossible d'isoler la forteresse car des audacieux réussirent en permanence à se glisser dans la citadelle pour apporter des nouvelles de l'extérieur. Ce furent des Gascons qui réussirent à prendre pied sur la montagne par une escalade nocturne. Ils prirent un poste de guet. L'évêque d'Albi, qui était un habile ingénieur en matière de machines de guerre, installa une pierrière qui accabla les assiégés.

Le 1° mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se rendit. Il avait négocié sa reddition, demandé la vie libre pour les laïcs, mais livré les parfaits qui eurent à choisir entre le bûcher et l'abjuration. Environ deux cents périrent par le feu. « La chute de Montségur était un symbole. Mais, si elle consacrait la disparition de la forme "monastique" la plus achevée, avec sa hiérarchie complète, sa "supérieure" des parfaites, ses maisons, ses "services" mensuels, elle n'affectait qu'assez peu le ministère actif des prédicateurs encore nombreux disséminés dans la clandestinité. » (Jean Duvernoy).
Quatre cathares réussirent à s'échapper. Peut-être devaient-ils sauver des livres sacrés, ou préserver un trésor. Deux parfaits auraient déjà évacué ce trésor dès 1243.
Guy II de Lévis prend possession de la place et y installe une garnison. Il rend hommage au roi en juillet 1245. Sur le « pla del cremats» une stèle a été érigée par la société du souvenir.

La place forte fut remaniée, à la fin du XIII, siècle ou au début du XIV°, et c'est à cette époque qu'appartiennent les vestiges de la forteresse actuelle, même si certaines parties de la citadelle ancienne survécurent.
Le donjon, après la reconstruction, était intégré au système défensif et n'était plus au centre du château. Au premier étage, se trouvait sans doute le logis seigneurial - on y parvenait par le chemin de ronde. La partie inférieure du donjon était constituée d'une citerne et d'une salle basse. Un corps de logis le flanquait, suivi d'une basse-cour. Un fossé artificiel séparait cet ensemble fortifié de la barbacane de l'est.

Les fouilles à Montségur furent longtemps clandestines, liées à la redécouverte du catharisme, puis elles devinrent mieux contrôlées et plus scientifiques. Elles ont livré de multiples objets qui témoignent de la vie quotidienne à Montségur au Moyen Age, mais qui ne disent rien sur le catharisme.
Même si les historiens et les archéologues permettent de résister aux dérives de l'imagination, Montségur s'impose par la beauté de son site et par le souvenir d'un drame qui ne peut laisser indifférent, puisque c'était le combat paradoxal de deux valeurs fondamentales de l'humanité : la foi et la liberté.

 

Aujourd’hui, il reste un des sites les plus remarquables sur la civilisation et la religion Cathares. Il domine le Pays d’Olmes, constituant un point de vue extraordinaire… Une architecture médiévale très sophistiquée qui émerveillera votre curiosité …

 

 

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LE MUSEE :

 

Point incontournable de votre visite à Montségur : le Musée Historiques et Archéologique est le lien entre le public et les fouilles entreprises depuis plus de 40 ans sur le site. Une richesse historique fabuleuse qui nous permet d’apprécier au quotidien la vie des derniers Cathares.

Vous trouverez au musée de Montségur des informations historiques, des maquettes et les plus belles pièces archéologiques provenant des fouilles faites par le Groupe des Recherches Archéologiques de Montségur et ses Environs (GRAME) qui chaque année s’emploie à l’étude du site médiéval.

Des ouvrages sur le Catharisme et la Croisade des Albigeois sont en vente dans plusieurs boutiques du village.

 

Pour agrandir, il suffit de cliquer sur les photos :)

Montségur :) Montségur :)
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