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HISTOIRE DE LA PETANQUE :
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Les grecs anciens et les romains
jouaient déjà à un jeu proche de la pétanque, avec des pierres rondes pour les
premiers (les "sphéristiques") ou des boules en bois cerclées de fer pour les
seconds. Les grecs privilégiaient la force en envoyant leurs boules le plus loin
possible. Les romains, eux, préféraient l'adresse. Ils sont, en quelque sorte,
les inventeurs du "but" ou "cochonnet".
Avec les invasions barbares, le
jeu de boules s'endort... pour mieux se réveiller au Moyen Age. A cette époque,
les joueurs de boules sont appelés les "bouleurs".
Le jeu connaît un tel succès
que, au XIV° siècle, Charles IV, puis Charles V l'interdisent ! Les souverains
préfèrent que leurs sujets s'entraînent à des exercices plus utiles comme le tir
à l'arc.
Pourtant, au début du XVI° siècle, les joueurs de boules trouvent grâce aux yeux du pape Jules II.
Désireux de faire du Saint-Siège
la première puissance italienne, il mobilise les meilleurs bouleurs de son état.
Regroupés en une redoutable compagnie de lanceurs de pierres, ils s'illustrent
brillamment contre les français, les vénitiens et les espagnols.
Avec les guerres
franco-italiennes, le jeu de boules revient en France. Rabelais lui-même dit :
"Il n'y a point de rhumatisme et d'autres maux semblables que l'on ne puisse
prévenir par ce jeu : il est propre à tous âges, depuis la plus tendre enfance
jusqu'à la vieillesse".
Le jeu de boules prend alors de
plus en plus d'ampleur. La France et l'Italie sont à l'avant garde et, déjà, des
différences apparaissent. En France, les traditionnelles boules en bois se
couvrent de clous alors qu'on les vernit dans la péninsule.
En 1629, nouveau coup d'arrêt :
devant la concurrence des boules, les fabricants de paumes (ancêtre du tennis)
complotent et obtiennent l'interdiction du jeu de boules.
Une interdiction suivie de bien
peu d'effet : on continue de jouer aux boules, à l'abri des regards, en
particulier dans les monastères. Ce sont d'ailleurs les moines qui construisent
les premiers boulodromes couverts !
Finalement, l'interdiction est levée quelques années plus tard.
En 1792, à Marseille, une partie
de boules fait... 38 morts ! Il ne s'agit ni d'une galéjade marseillaise, ni
d'une contestation de point !
En fait, la partie se disputait dans un couvent où étaient entreposés des barils
de poudre et les soldats utilisaient des boulets de canon en guise de boules à
jouer !
André-Marie Ampère, éminent
physicien et mathématicien, lui, y joue aussi mais avec des boules normales,
c'est-à-dire, cloutées. Il se frotte d'ailleurs certainement au jeu provençal,
que l'on pratique dans le Midi. Selon l'usage, les joueurs font quelques pas de
course pour lancer leur boule avec élan.
Ce n'est qu'en 1907 que naît le
jeu sans élan, la véritable pétanque. Son nom vient du provençal "pèd tanco",
c'est-à-dire "pieds joints". On joue sur un terrain plus court et le joueur
lance sa boule sans élan, à partir d'un cercle tracé au sol.
La formule a du succès et, dès
1908, le premier concours officiel est créé à La Ciotat, petite ville à l'est de
Marseille.
Quelques années auparavant, en
1904, un alsacien du nom de Félix Rofritsch avait fabriqué ses premières boules
cloutées dans son atelier de la rue des Fabres, dans le centre de Marseille.
C'était le début de la grande aventure de La Boule Bleue.
Mais il existe un grand nombre
de jeux de boules, en France et à l'étranger. Au fil du temps, on retrouve
plusieurs jeux d'adresse pratiqués de par le monde avec des boules en pierre, en
argile ou en bois ou soumis à des règles différentes de celles de la pétanque,
tels le jeu lyonnais, la boccia, le green bowls, etc.
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CONSEIL AU TIREUR :
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Les lancers :
Le tir a pour but de frapper une boule adverse de façon à la déloger de
l'endroit où elle se trouve et à l'écarter du but. Comme pour pointer il existe
différentes façons de tirer.
Trois pour être précis : le tir devant, le tir au fer et le tir à la
rafle.






S’entraîner – Se perfectionner : Nous passerons ici en revue
quatre manières de s'entraîner et de perfectionner son tir : la frappe, le
carreau, la sautée, la répétition et la rétro.








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CONSEIL AU POINTEUR :
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Vous avez décidé d'être pointeur
(ou vous l'êtes déjà !). Très bien !
Voici donc rien que pour vous quelques
petits trucs pour vous permettre de mieux jouer. Avant de commencer à lire nos
conseils, sachez qu'il existe deux postures pour pointer : accroupi ou debout.
Les lancers : Il existe plusieurs façons de lancer sa boule pour
pointer. Voici les trois plus courantes : la roulette, la demi-portée et la
portée.






S’entraîner – Se perfectionner : Il y a plusieurs façons de
travailler le point. Nous vous en indiquons quatre, qui concernent l'équilibre,
la donnée, la cible et l'effet.







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FANNY :
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Ne vous y fiez pas ! Embrasser
Fanny ou baiser Fanny n'est pas une récompense (enfin, ça dépend toujours de la
Fanny !). Cela veut dire perdre une partie sans avoir marqué un seul point !
Cette tradition serait
originaire... de Savoie ! La Fanny originelle aurait été serveuse au café de
Grand-Lemps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par
gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre
aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la
joue.
Jusqu'au jour où, toujours selon
la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa "récompense". Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en
public ? Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise,
releva ses jupes et lui tendit... ses fesses ! Le maire ne se démonta pas. Moins
d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café.
C'était le début d'une longue tradition...
Le problème, c'est que les
joueurs n'ont pas toujours une Fanny sous la main. Ou plus exactement une Fanny
qui accepte de dévoiler ses fesses en public. C'est pourquoi, dans tous les
lieux où l'on joue aux boules, une place d'honneur est réservée à une Fanny
postiche. Les malheureux perdants sont alors obligés de venir embrasser en
public les fesses toujours rebondies d'une Fanny représentées sous forme de
tableau, de poterie ou de sculpture. Ainsi, la récompense est devenue
l'humiliation suprême pour tout joueur de boules.
Coïncidence ? L'expression "être
capot" qui, à la belote, signifie ne pas avoir marqué un seul point dans une
mène, viendrait d'une expression provençale qui veut tout simplement dire: "faire baiser le cul" !
Comme quoi, en Provence, les
boules et la belote se rejoignent toujours...

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REGLEMENT :
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(applicable sur l'ensemble des territoires des fédérations nationales membres de
la Fédération Internationale de Pétanque et Jeu Provençal, FlPJP)
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DISPOSITIONS GÉNÉRALES :
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Article 1 : Formation des équipes : La
Pétanque est un sport qui oppose soit :
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3 joueurs à 3 joueurs (triplettes) :
chaque joueur dispose de 2 boules.
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2 joueurs à 2 joueurs (doublettes) :
chaque joueur dispose de 3 boules.
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1 joueur à 1 joueur (tête-à-tête) :
chaque joueur dispose de 3 boules.
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Article 2 : Caractéristiques des boules agréées
: La
Pétanque se joue avec des boules et des buts agréées par la F.l.P.J.P et
répondant aux caractéristiques suivantes :
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Être en métal.
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Avoir un diamètre compris entre 7,05 cm
(minimum) et 8 cm (maximum).
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Avoir un poids compris entre 650 grammes
(minimum) et 800 grammes (maximum). Le label (marque du fabricant) et les
chiffres correspondant au poids doivent être gravés sur les boules et toujours
lisibles.
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N'être ni plombées ni sablées. De façon
générale elles ne doivent ni avoir été truquées ni avoir subi de transformation
ou
modification après usinage par les fabricants agréés. Il est notamment interdit
de les recuire pour modifier la dureté donnée par
le fabricant.
Toutefois les nom et prénom du joueur (ou les initiales) peuvent y être gravés
ainsi que divers logos et sigles, conformément au
cahier des charges relatif à la fabrication des boules.
Tout joueur coupable d'une infraction de
cet article est immédiatement exclu de la
compétition, ainsi que son ou ses partenaires.
Boules dites “ truquées ou recuites ” : le joueur s'expose au retrait de sa
licence pour une période dont la durée est fixée par le
code de discipline, sans préjudice d'autres sanctions infligées par une
commission de discipline de la fédération dont dépend le
joueur fautif.
Si
les boules ont été prêtées et leur propriétaire identifié, ce dernier se verra
infliger une suspension dont la durée est fixée par le
code de discipline de la fédération dont dépend le joueur fautif.
Si
une boule non truquée, mais usagée ou de fabrication défectueuse, ne subit pas
avec succès les examens de contrôle ou ne
répond pas aux normes de l'article
2, le joueur doit la changer. Il peut aussi changer de
jeu.
Les
réclamations portant sur l'article 2 et formulées par des joueurs, ne sont
recevables qu'avant le début de la partie. Ces
derniers ont donc intérêt à s'assurer que leurs boules et celles de leurs
adversaires répondent bien aux normes édictées.
Les
réclamations fondées sur le dernier alinéa sont recevables toute la partie, mais elles
ne peuvent être formulées qu'entre deux
mènes. Néanmoins, à compter de la troisième mène, s'il s'avère qu'une
réclamation à l'encontre des boules de l'adversaire est sans
fondement, trois points seront ajoutés au score de ce dernier.
Dans le cas où des boules ont dû être ouvertes, la responsabilité du réclamant
est engagée. Il sera notamment tenu de
rembourser ou de remplacer ces boules si elles se sont révélées régulières.
Toutefois il ne pourra, en aucun cas, lui être réclamé des
dommages et intérêts.
L'arbitre ou le jury peuvent, à tout moment, procéder au contrôle des boules
d'un ou de plusieurs joueurs.
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Les
buts sont en bois, ou en matière synthétique portant le label du fabricant et
ayant fait l’objet d’une homologation de la FIPJP en
application du cahier des charges spécifique relatif aux normes requises.
Leur diamètre doit être compris entre 25 mm (minimum) et 35 mm (maximum).
Les
buts peints (quelle que soit la couleur) sont autorisés.
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Article 3 : Licences :
Toute licence doit être établie conformément au règlement administratif de la
fédération, et comporter, notamment, une
photographie récente estampillée et la signature du titulaire.
Avant le début d'une compétition, chaque joueur doit présenter sa licence. Il
doit aussi la présenter à toute demande de l'arbitre ou de
son adversaire, sauf si elle a été déposée à la table de marque.
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Article 4 : Changement du but ou de la boule
: Il
est interdit aux joueurs de changer de but ou de boules en cours de partie, sauf
dans les cas suivants :
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Il ou elle est introuvable, le temps de
recherche étant limité à 5 minutes.
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Il ou elle se casse : en ce cas le plus gros morceau est pris en considération.
S'il reste des boules à jouer, il ou elle est immédiatement
remplacé(e), après mesure éventuellement nécessaire, par une boule ou un but de
diamètre identique ou avoisinant.
A
la mène suivante le joueur concerné peut prendre un nouveau jeu complet.
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JEU :
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Article 5 : Terrains règlementaires : La
Pétanque se pratique sur tous les terrains. Cependant, par décision du comité
d’organisation ou de l'arbitre, les équipes peuvent
être tenues de se rencontrer sur un terrain délimité. Dans cette éventualité, ce
dernier doit avoir, pour les championnats nationaux et
les compétitions internationales, les dimensions minimales suivantes : 4 mètres
de largeur sur 15 mètres de longueur.
Pour les autres concours, les fédérations pourront permettre à leurs
subdivisions locales d’accorder des dérogations relatives à ces
minima, sans que les dimensions soient inférieures à 3 mètres de largeur sur 12
mètres de longueur.
Lorsque les terrains de jeu sont clos par des barrières, celles-ci doivent se
trouver au-delà de la ligne de perte et à une distance
minimale de 0,30 m de cette dernière. La ligne de perte ceinturera
extérieurement les terrains de jeu à une distance maximale de 4 m.
Ces
dispositions sont, bien entendu, applicables dans les carrés d’honneur.
Les
parties se jouent en 13 points, avec possibilité de faire disputer celles des
poules et des cadrages en 11 points.
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Article 6 : Début du jeu, règlement concernant le cercle
: Les
joueurs doivent procéder à un tirage au sort pour déterminer laquelle des deux
équipes choisira le terrain et lancera la première le
but.
En
cas d’affectation d’un terrain par les organisateurs, le but doit être lancé sur
le terrain imparti. Les équipes concernées ne
peuvent se rendre sur un autre terrain sans l’autorisation de l’arbitre.
N’importe lequel des joueurs de l'équipe ayant gagné le tirage au sort choisit
le point de départ et trace sur le sol un cercle tel que les
pieds de tous les joueurs puissent y être posés entièrement. Toutefois il ne
peut mesurer moins de 35 cm ni plus de 50 cm de
diamètre. Il doit être tracé à plus d'un mètre de tout obstacle ou de la limite
d'un terrain interdit et, dans les compétitions en terrain
libre, à au moins 2 mètres d'un autre cercle de lancement utilisé.
L’équipe qui va lancer le but doit effacer tous les cercles de lancement situés
à proximité de celui qu’elle va utiliser.
Le
cercle peut être nettoyé entièrement durant la mène mais devra être remis en
état à la fin de celle-ci ou, au plus tard, avant de
lancer la première boule de la mène suivante.
Le
cercle n’est pas considéré comme terrain interdit.
Les
pieds doivent être entièrement à l’intérieur du cercle, ne pas mordre sur
celui-ci et ils ne doivent en sortir ou quitter entièrement le
sol que lorsque la boule lancée a touché celui-ci. Aucune autre partie du corps
ne doit toucher le sol à l’extérieur du cercle. Par
exception, les mutilés d’un membre inférieur sont autorisés à ne placer qu’un
pied à l’intérieur du cercle.
Le
lancer du but par un joueur d'une équipe n'implique pas qu'il soit dans
l'obligation de jouer le premier.
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Article 7 : Distances règlementaires pour le lancer du but
:
Pour que le but lancé par un joueur soit valable, il faut :
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Que la distance le séparant du bord le
plus rapproché du cercle de lancement soit de 4 mètres minimum et 8 mètres
maximum pour les minimes, 5 mètres minimum et 9 mètres maximum pour les cadets,
6 mètres minimum et 10 mètres maximum pour les juniors et les seniors.
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Que le cercle de lancement soit à 1 mètre
minimum de tout obstacle et de la limite d'un terrain interdit.
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Que le but soit à 1 mètre de tout
obstacle et de la limite la plus proche d'un terrain interdit.
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Qu'il soit visible du joueur dont les
pieds sont placés aux extrémités intérieures du cercle et dont le corps est
absolument
droit. En cas de contestation sur ce point, l'arbitre décide sans appel si le
but est visible.
A
la mène suivante, le but est lancé à partir d'un cercle tracé autour du point où
il se trouvait à la mène précédente, sauf dans les cas
suivants :
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Le cercle se situerait ainsi à moins d'un
mètre d'un obstacle ou de la limite d'un terrain interdit.
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Le lancer du but ne pourrait se faire à
toutes distances réglementaires.
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Dans le premier cas le joueur trace le cercle à la limite réglementaire de
l'obstacle ou du terrain interdit.
Dans le deuxième cas, le joueur peut reculer, dans l'alignement du déroulement
du jeu à la mène précédente, jusqu'à ce qu'il
puisse lancer le but à la distance maximale autorisée, et pas au-delà. Cette
possibilité n'est offerte que si le but ne peut être lancé,
dans une direction quelconque, à la distance maximale.
Si,
après 3 jets consécutifs par la même équipe, le but n'a pas été lancé dans les
conditions réglementaires ci-dessus définies, il est
remis à l'équipe adverse qui dispose également de 3 essais et qui peut reculer
le cercle dans les conditions prévues à l'alinéa
précédent. Dans ce cas, le cercle ne peut plus être changé de place si cette
équipe ne réussit pas ses 3 jets.
En
tout état de cause, l'équipe qui a perdu le but après les 3 premiers jets,
conserve la priorité pour lancer la première boule.
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Article 8 : Validité du lancer du but
: Si
le but lancé est arrêté par l'arbitre, un joueur, un spectateur, un animal ou
tout objet mobile, il n'est pas valable et doit être
relancé sans que ce jet compte pour les trois auxquels l'équipe ou le joueur a
droit.
Si,
après le jet du but, une première boule est jouée, l'adversaire a encore le
droit de contester sa position réglementaire. Si
l'objection est reconnue valable, le but est relancé et la boule rejouée.
Si
l'adversaire a également joué une boule, le but est définitivement considéré
comme valable et aucune réclamation n'est
admise.
Pour que le but soit relancé, il faut que les deux équipes aient reconnu que le
jet n'était pas valable ou que l'arbitre en ait décidé
ainsi. Si une équipe procède différemment, elle perd le bénéfice du lancement du
but.
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Article 9 : Annulation du but : Le
but est nul dans les 6 cas suivants :
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Quand, après avoir été lancé, il ne se
trouve pas dans les limites prévues à l'article 7.
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Quand, au cours d'une mène, le but est
déplacé en terrain interdit même s'il revient en terrain autorisé. Le but à
cheval sur la
limite d'un terrain autorisé est bon. Il n'est nul qu'après avoir dépassé
entièrement la limite du terrain autorisé ou la ligne de
perte, c'est-à-dire lorsqu'il se situe entièrement au-delà de l'aplomb de cette
limite. Est considéré comme terrain interdit la
flaque d'eau sur laquelle le but flotte librement.
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Quand, se trouvant en terrain autorisé,
le but déplacé n'est pas visible du cercle, dans les conditions prévues par
l'article 7.
Toutefois le but masqué par une boule n'est pas nul. L'arbitre est autorisé à
enlever momentanément une boule pour constater si
le but est visible.
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Quand le but est déplacé à plus de 20
mètres (pour les juniors et seniors) ou 15 mètres (pour les cadets et minimes)
ou à
moins de 3 mètres du cercle de lancement.
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Quand le but, déplacé, est introuvable,
le temps de recherche étant limité à 5 minutes.
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Quand un terrain interdit se trouve entre
le but et le cercle de lancement.
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Article 10 : Déplacements des obstacles – Sanctions
:
Il
est formellement interdit aux joueurs de supprimer, déplacer ou écraser un
obstacle quelconque se trouvant sur le terrain de jeu.
Toutefois, le joueur appelé à lancer le but est autorisé à tâter une donnée avec
l'une de ses boules sans frapper plus de 3 fois le
sol. En outre celui qui s’apprête à jouer ou l’un de ses partenaires, peut
boucher le trou qui aurait été fait par la boule jouée
précédemment.
Pour non observation des règles ci-dessus, les joueurs encourent les sanctions
suivantes :
1)
Avertissement
2)
Annulation de la boule jouée ou à jouer
3)
Exclusion du joueur fautif pour une mène
4)
Exclusion du joueur fautif pour la partie
5)
Disqualification de l'équipe fautive
6)
Disqualification des deux équipes en cas de connivence.
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Article 11 : But masqué ou déplacé : Si,
au cours d'une mène, le but est inopinément masqué par une feuille d'arbre ou un
morceau de papier, ces objets sont enlevés.
Si
le but arrêté vient à se déplacer en raison du vent ou de l'inclinaison du
terrain, par exemple, il est remis à sa place primitive, à
condition qu'il ait été marqué.
Il
en va de même si le but est déplacé accidentellement par l'arbitre, un joueur,
un spectateur, une boule ou un but provenant d'un
autre jeu, un animal ou tout objet mobile.
Si
le but est déplacé par l’effet d’une boule jouée de cette partie, il est valable.
Pour éviter toute contestation les joueurs doivent marquer le but. Il ne sera
admis aucune réclamation impliquant des boules ou un but
non marqués.
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Article 12 : Déplacement du but dans un autre jeu
: Si,
au cours d'une mène, le but est déplacé sur un autre terrain de jeu, limité ou
non, le but est bon, sous réserve des dispositions de
l'article 9. Les
joueurs utilisant ce but attendront, s'il y a lieu, la fin de la mène commencée
par les joueurs se trouvant sur l'autre terrain de
jeu, pour finir la leur.
Les
joueurs concernés par l'application de cet article doivent faire preuve de
patience et de courtoisie.
A
la mène suivante, les équipes continuent sur le terrain qui leur a été affecté.
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Article 13 : Dispositions à prendre si le but est nul
: Si,
au cours d'une mène, le but est nul, trois cas se présentent :
1)
Il reste des boules à jouer à chaque équipe : la mène est nulle.
2)
Il reste des boules à une seule équipe : cette équipe marque autant de points
qu'elle détient de boules à jouer.
3)
Les deux équipes n'ont plus de boules en main : la mène est nulle.
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Article 14 : Placement du but après arrêt
:
1)
Si le but, frappé, est arrêté par un spectateur ou par l'arbitre, il conserve sa
position.
2)
Si le but, frappé, est arrêté par un joueur, l'adversaire de celui qui l'a
arrêté a le choix entre :
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laisser le but à sa nouvelle place que si
le but a été préalablement marqué. Si tel n'est pas le cas, le but restera où il se
trouve.
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remettre le but à sa place primitive que
si le but a été préalablement marqué. Si tel n'est pas le cas, le but restera où
il se
trouve.
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placer le but dans le prolongement d'une
ligne allant de sa place primitive à l'endroit où il se trouve, à la distance
maximale de 20
mètres (15 mètres pour les cadets et les minimes) et de façon à ce qu’il soit
visible.
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Si,
après avoir été frappé, le but passe dans sa course en terrain interdit pour
revenir finalement en terrain de jeu, il est considéré
comme nul et il y a lieu d'appliquer les dispositions de l'article 13.
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Article 15 : Relance du but après sortie du terrain désigné
:
Lorsque, au cours d'une mène, le but a été déplacé hors du terrain désigné, il
est relancé, à la mène suivante, du point où il se
trouvait lorsqu'il a été déplacé sous réserve que (article 7) :
1)
le cercle puisse être tracé à 1 mètre de tout obstacle et de la limite d'un
terrain interdit.
2)
le lancer du but puisse se faire à toutes distances réglementaires.
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BOULES :
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Article 16 : Jet de la première boule et des suivantes
: La
première boule d'une mène est lancée par un joueur de l'équipe qui a gagné le
tirage au sort ou qui a été la dernière à
marquer. Par la suite, c’est à l’équipe qui n’a pas le point de jouer.
Le
joueur ne doit s'aider d'aucun objet pour porter sa boule. Lorsqu'il joue sa
dernière boule, il lui est interdit de disposer d'une
boule supplémentaire dans l'autre main.
Les
boules doivent être jouées une par une.
Toute boule lancée ne peut être rejouée. Toutefois, doivent être rejouées les
boules arrêtées, ou déviées involontairement dans
leur course entre le lancement et le but, par une boule ou un but provenant d’un
autre jeu, par un animal, par tout objet mobile
(ballon, etc…) et dans le cas prévu à l’article 8 deuxième paragraphe.
Il
est interdit de mouiller boules ou but.
Si
la première boule jouée se trouve en terrain interdit, c'est à l'adversaire de
jouer le premier puis alternativement tant qu'il n'y
aura pas de boules en terrain autorisé.
Si
aucune boule ne se trouve plus en terrain autorisé à la suite d'un tir ou d'un
appoint, il est fait application des dispositions de
l'article 29 relatives au point nul.
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Article 17 : Attitude des joueurs et des spectateurs durant la partie
:
Pendant le temps réglementaire donné à un joueur pour lancer sa boule, les
spectateurs et les joueurs doivent observer le plus
grand silence.
Les
adversaires ne doivent ni marcher, ni gesticuler, ni rien faire qui puisse
déranger le joueur. Seuls ses partenaires peuvent se
tenir entre le but et le cercle de lancement.
Les
adversaires doivent se tenir au-delà du but ou en arrière du joueur et, dans les
deux cas, de côté par rapport au sens du jeu et
à au moins 2 mètres de l'un ou de l'autre.
Les
joueurs qui n'observeraient pas ces prescriptions pourraient être exclus de la
compétition si, après avertissement de l'arbitre, ils
persistaient dans leur manière de faire.
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Article 18 : Lancer des boules et boules sorties du terrain
: Nul
ne peut, pour essai, lancer sa boule dans la partie. Les joueurs qui
n’observeraient pas cette prescription pourraient être
frappés des sanctions prévues à l’article 10.
En
cours de mène, les boules sortant des terrains tracés sont bonnes (sauf
application de l’article 19).
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Article 19 : Boules nulles :
Toute boule est nulle dès qu'elle passe en terrain interdit, sauf dans le cas
prévu au 3ème alinéa de l’article 24 ter. Une boule à
cheval sur la limite d'un terrain autorisé est bonne. Elle n'est nulle qu'après
avoir dépassé entièrement la limite du terrain autorisé ou la
ligne de perte, c'est-à-dire lorsqu'elle se situe entièrement au-delà de
l'aplomb de cette limite.
Si
la boule revient ensuite en terrain de jeu, soit par la pente du terrain, soit
parce qu'elle est renvoyée par un obstacle, mobile ou
immobile, elle est immédiatement enlevée du jeu, et tout ce qu'elle a pu
déplacer, après son passage en terrain interdit, est remis en
place.
Toute boule nulle doit être immédiatement retirée du jeu. A défaut, elle sera
considérée comme bonne dès qu'une autre boule
aura été jouée par l’équipe adverse.
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Article 20 : Arrêt d’une boule :
Toute boule jouée, arrêtée par un spectateur ou par l'arbitre, conserve sa
position à son point d'immobilisation.
Toute boule jouée, arrêtée par un joueur de l'équipe à laquelle elle appartient,
est nulle.
Toute boule pointée, arrêtée par un adversaire peut, au gré du joueur, être
rejouée ou laissée à son point d'immobilisation.
Si
une boule, tirée ou frappée, est arrêtée par un joueur, l'adversaire de celui
qui a commis la faute peut :
1)
La laisser à son point d'immobilisation
2) La placer dans le prolongement d'une ligne, qui irait de la place primitive où
elle était, à l’endroit où elle se trouve, mais
uniquement en terrain jouable et à condition qu’elle ait été marquée.
Le
joueur arrêtant volontairement une boule en mouvement est immédiatement
disqualifié, ainsi que son équipe, pour la partie en
cours.
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Article 21 : Temps autorisé pour jouer
: Dès
que le but est lancé, tout joueur dispose d'une durée maximale d'une minute pour
lancer sa boule. Ce délai court dès l'arrêt du but
ou de la boule jouée précédemment, ou encore, s'il a fallu effectuer la mesure
d'un point, dès que cette dernière a été réalisée.
Ces
mêmes prescriptions s'appliquent pour le lancer du but après chaque mène.
Le
joueur ne respectant pas ce délai encourt des pénalités prévues à l'article 10.
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Article 22 : Boules déplacées : Si
une boule arrêtée vient à se déplacer en raison du vent ou de l'inclinaison du
terrain par exemple, elle est remise en place. Il en va
de même pour toute boule déplacée accidentellement par un joueur, un arbitre, un
spectateur, un animal ou par tout objet
mobile.
Pour éviter toute contestation, les joueurs doivent marquer les boules. Aucune
réclamation ne sera admise pour une boule non
marquée et l'arbitre ne statuera qu'en fonction de l'emplacement des boules sur
le terrain.
Par
contre, si une boule est déplacée par l’effet d’une jouée de cette partie, elle
est valable.
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Article 23 : Joueur lançant une autre boule que la sienne
: Le
joueur qui joue une boule autre que la sienne reçoit un avertissement. La boule
jouée est néanmoins valable mais elle doit être
immédiatement remplacée, éventuellement après mesure faite.
En
cas de récidive au cours de la partie, la boule du joueur fautif est annulée et
tout qu'elle a déplacé est remis en place.
Avant de lancer sa boule, le joueur doit enlever de celle-ci toute trace de boue
ou de dépôt quelconque, sous peine des sanctions
prévues à l'article 10.
Il
est interdit aux joueurs de ramasser les boules jouées avant la fin de la mène.
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Article 24 : Lancer non réglementaire des boules
:
Toute boule lancée dans des conditions non réglementaires est nulle et tout ce
qu'elle a déplacé dans son parcours est remis en
place, si marquée. Il en va de même pour toute boule jouée d'un cercle autre que
celui d'où a été lancé le but.
Toutefois l'adversaire a le droit de faire appliquer la règle de l'avantage et
de déclarer qu’elle est valable. En ce cas la boule
pointée ou tirée est bonne et tout ce qu'elle a déplacé demeure en place.
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POINTS ET MESURE :
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Article 25 : Enlèvement momentané des boules
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Pour la mesure d'un point, il est autorisé de déplacer momentanément, après les
avoir marqués, les boules et les obstacles situés
entre le but et les boules à mesurer. Après mesure, les boules et les obstacles
enlevés sont remis à leur place. Si les obstacles ne
peuvent être retirés, la mesure du point est faite à l'aide d'un compas.
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Article 26 : Mesure de points : La
mesure d'un point incombe au joueur qui a joué le dernier ou à l'un de ses
coéquipiers. Les adversaires ont toujours le droit de
mesurer après l'un de ces joueurs. Quel que soit le rang des boules à mesurer,
et le moment de la mène, l'arbitre peut être consulté et
sa décision est sans appel.
Les
mesures doivent être effectuées avec des instruments appropriés, chaque équipe
devant en posséder un. Il est notamment
interdit d'effectuer des mesures avec les pieds. Les joueurs qui n'observeraient
pas cette prescription pourraient être frappés des
sanctions prévues à l’article 10 si, après avertissement de l'arbitre, ils
persistaient dans leur manière de faire.
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Article 27 : Boules enlevées avant le décompte des points
: A
la fin d'une mène, toute boule enlevée avant le décompte des points est nulle si
elle n'a pas été marquée. Aucune réclamation
n'est admise à ce sujet.
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Article 28 : Déplacement des boules ou du but
: Le
point est perdu pour une équipe si l'un de ses joueurs, effectuant une mesure,
déplace le but ou l'une des boules litigieuses.
Si,
lors de la mesure d'un point, l'arbitre remue ou déplace le but ou une boule, et
si, après une nouvelle mesure, le point demeure à
la boule estimée primitivement plus proche du but, l'arbitre se prononce en
toute équité. Il en va de même dans l'hypothèse où,
après une nouvelle mesure, le point ne demeure pas à la boule estimée
primitivement gagnante.
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Article 29 : Boules à égales distances du but
:
Lorsque deux boules les plus proches du but, appartenant chacune à une équipe,
sont à égale distance, trois cas peuvent se
présenter :
1)
Si les deux équipes n’ont plus de boules, la mène est nulle et le but appartient
à l'équipe qui a marqué à la mène précédente.
2)
Si une équipe est seule à disposer de boules, elle les joue et marque autant de
points que de boules finalement plus proches du
but que la boule de l'adversaire la plus proche.
3)
Si les deux équipes disposent de boules, il appartient à celle qui a joué la
dernière boule de rejouer, puis à l'équipe adverse, et
ainsi de suite alternativement jusqu'à ce que le point soit gagné par l'une
d'elles. Quand une équipe reste seule à posséder des
boules, les dispositions de l’alinéa précédent s'appliquent.
Si,
en fin de mène, aucune boule ne se trouve en terrain autorisé, la mène est
nulle.
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Article 30 : Corps étranger adhérant à la boule ou au but
:
Tout corps étranger qui adhère à la boule ou au but doit être enlevé avant la
mesure du point.
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Article 31 : Réclamations :
Pour être admise, toute réclamation doit être faite à l'arbitre. Déposée après
que le résultat de la partie a été acquis, elle n'est pas
prise en considération.
Chaque équipe est responsable de la surveillance de l'équipe adverse (licences,
catégorie, terrain de jeu, boules, etc ...).
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DISCIPLINE :
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Article 32 : Pénalités pour absence des équipes ou des joueurs
: Au
moment du tirage au sort des rencontres et de la proclamation des résultats de
ce tirage, les joueurs doivent être présents à la
table de contrôle. Un quart d'heure après la fin de la proclamation de ces
résultats, l'équipe absente du terrain de jeu est pénalisée
d'un point, qui est à porter au crédit de I équipe adverse.
Passé ce délai d'un quart d'heure, la pénalité s'accroît d'un point par cinq
minutes de retard.
Ces
mêmes pénalités s'appliquent en cours de compétition après chaque tirage au sort
et en cas de reprise des parties à la suite
d'une interruption pour un motif quelconque.
Est
déclarée battue par forfait pour cette partie, l'équipe qui ne s'est pas
présentée sur le terrain de jeu dans l'heure qui suit la fin de
la proclamation des résultats du tirage au sort.
Une
équipe incomplète a la faculté de commencer la partie sans attendre son joueur
absent. Toutefois elle ne dispose pas des
boules de celui-ci.
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Article 33 : Arrivée des joueurs retardataires
: Si,
après le début d'une mène, le joueur absent se présente il ne participe pas à
cette mène. Il est admis dans le jeu seulement à
partir de la mène suivante.
Si
le joueur absent se présente plus d'une heure après le début d'une partie, il
perd tout droit de participer à celle-ci.
Si
son ou ses coéquipiers gagnent cette partie, il pourra participer à celle qui
suit, sous réserve que l'équipe soit nominativement
inscrite.
Si
la compétition se déroule par poules, il pourra participer à la seconde partie
quel que soit le résultat de la première.
Une
mène est considérée comme commencée lorsque le but a été placé en terrain de jeu
de façon réglementaire.
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Article 34 : Remplacement d’un joueur
: Le
remplacement d'un joueur en doublette, d'un ou deux joueurs en triplette n'est
autorisé que jusqu'à l'annonce officielle du début de
la compétition (bombe, coup de sifflet, annonce ...), à condition que le ou les
remplaçants n'aient pas été inscrits dans la
compétition au titre d'une autre équipe.
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Article 35 : Intempéries : En
cas de pluie, toute mène commencée doit être terminée, sauf décision contraire
de l'arbitre qui est seul habilité, avec le Jury,
pour décider de son arrêt, ou de son annulation pour cas de force majeure.
Si,
après l'annonce du début d'une nouvelle phase de la compétition (2° tour, 3°
tour, etc ...), certaines parties ne sont pas
terminées, l'arbitre, après avis du comité d'organisation, peut prendre toutes
dispositions ou décisions qu'il juge nécessaires pour la
bonne marche du concours.
Aucun joueur ne peut s'absenter d'une partie ou quitter les terrains de jeu sans
l'autorisation de l'arbitre. Si celle-ci n'a pas été
accordée, il est fait application des dispositions des articles 32 et 33.
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Article 36 : Partage des indemnités : Le
partage des indemnités et récompenses est formellement interdit.
Les
équipes qui disputeraient les parties finales, ou tout autre partie, en faisant
preuve de manque de sportivité et de respect
envers, public, dirigeants ou arbitres, seront exclues de la compétition. Cette
exclusion peut entraîner la non homologation des
résultats éventuellement obtenus, ainsi que l'application des sanctions prévues
à l'article 37 suivant.
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Article 37 : Incorrection : Le
joueur qui se rend coupable d'incorrection et, à plus forte raison, de violence
envers un dirigeant, un arbitre, un autre joueur ou un
spectateur encourt l'une ou plusieurs des sanctions suivantes selon la gravité
de la faute :
1)
Exclusion de la compétition,
2)
Retrait de la licence,
3)
Confiscation ou restitution des indemnités et récompenses.
La
sanction prise à l'égard du joueur fautif peut être appliquée à ses coéquipiers.
Les
sanctions 1 et 2 sont infligées par l’arbitre.
La
sanction 3 est appliquée par le comité d'organisation qui, sous 48 heures, fait
parvenir, avec son rapport, les indemnités et
récompenses retenues à l'organisme fédéral qui décide de leur destination.
En
tout état de cause, le comité directeur de l’instance fédérale concernée statue
en dernier ressort.
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Article 38 : Devoirs des arbitres : Les
arbitres désignés pour diriger les compétitions sont chargés de veiller à la
stricte application des règlements de jeu et
règlements administratifs qui les complètent. Ils ont autorité pour exclure de
la compétition tout joueur ou toute équipe qui refuserait de
se conformer à leur décision.
Les
spectateurs licenciés ou suspendus qui, par leur comportement, seraient à
l'origine d'incidents sur un terrain de jeu, feront
l'objet d'un rapport de l'arbitre à l'organisme fédéral. Celui-ci convoquera le
ou les fautifs devant la Commission de discipline
compétente qui statuera sur les sanctions à prendre.
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Article 39 : Composition et décisions du jury
:
Tout cas non prévu par le règlement est soumis à l'arbitre qui peut en référer
au jury du concours. Ce jury comprend 3 membres au
moins et 5 au plus. Les décisions prises en application du présent paragraphe
par le jury sont sans appel. En cas de partage des
voix, celle du président du jury est prépondérante.
Une
tenue correcte est exigée de chaque joueur (le torse nu et les pieds nus ne sont
pas admis). Tout joueur qui n'observerait pas ces
prescriptions serait exclu de la compétition après avertissement de l'arbitre.
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NB : Le présent règlement a été approuvé par le Congrès International de la F.I.P.J.P. à GRENOBLE le 02 octobre 2002.
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LE JEU PROVENÇAL :
Héritier direct des jeux de boules de l'antiquité, ancêtre de la Pétanque, le
Jeu Provençal s'est développé dès la fin du XIX° siècle en Provence. Aujourd'hui
encore sa zone de prédilection reste la région PACA et le Gard car, s'il est
pratiqué presque partout en France, il n'est guère que dans cette région et en
Ile de France que sont organisées des compétitions en nombre conséquent. Ses
règles générales sont celle de la Pétanque, mais il conserve quelques
particularités que l'on différencie nettement :
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Le Jeu Provençal se pratique entre 15 et
20 mètres.
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Pour pointer le joueur doit
impérativement faire un pas à partir du cercle de lancer. Il faut ensuite
ramener le pied arrière à hauteur du pied avant, mais sans poser le pied à
terre, sauf les personnes handicapées ou âgées, ce qui permet au joueur de
"partir" avec sa boule. Il est également possible de laisser le pied arrière
dans le cercle, mais alors le joueur doit rester les deux pieds au sol jusqu'à
l'impact de la boule au sol.
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Une boule pointée ne doit pas déplacer de
plus de 1 m 50 une autre boule ou le but.
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Pour tirer le joueur doit prendre trois
pas d'élan et lâcher sa boule avant le quatrième impact de ses pieds au sol.
Pour que le tir soit valable il faut que la boule tirée frappe le sol au plus à
1 mètre de la boule visée.
Pour être valable une boule tirée
qui n'a rencontré aucun obstacle doit effectuer au moins 3 mètres au delà du
but.
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Pour
agrandir, il suffit de cliquer sur les photos :)

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